Adjoint de Rogerio Ceni depuis 2017, Charles Hembert profite chaque année de la courte pause brésilienne pour sillonner l'Europe à la recherche de nouvelles idées. "Au Brésil, une saison, c'est 80 matchs donc c'est très éprouvant et cela ne nous laisse qu'un mois pour couper… Même si ce n'est pas toujours facile à organiser, c'est important pour ma progression de profiter de cette période pour me rapprocher de l'Europe, assister à des entraînements, découvrir de nouvelles tactiques". Alors qu’il vient de rentrer à Salvador pour préparer la reprise de son club de l’EC Bahia, le Français est revenu sur son voyage qui l'a mené du côté de Manchester City, Monaco, Brighton, Getafe, Bournemouth, Lyon, Léganès, Lille ou encore Palerme… Et en tire un constat : "J'ai été marqué par l'intensité physique, le rythme et le niveau d'exigence pendant les entraînements. Au Brésil, c'est moins le cas, en raison du nombre de matchs, de la chaleur et des déplacements… Même si la meilleure équipe de la saison dernière, Botafogo, était aussi la plus athlétique. Une tendance globale pour le technicien, champion du Brésil avec Flamengo en 2020 : "Le football s'oriente continuellement vers un jeu de plus en plus physique, dont la Premier League est le porte-drapeaux".

Brève

Depuis 2017, Charles Hembert a été l'entraîneur adjoint de l'ancien gardien de but brésilien Rogerio Ceni à Fortaleza, Sao Paulo, Flamengo ou Bahia / ©DR