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Face à la densité défensive dans l’axe, l’animation offensive des côtés revêt une importance cruciale. Comment faire lorsque ça ne marche pas ? Réponse d’Olivier Dall'Oglio.
Quel que soit son expérience et sa formation, il convient souvent de se méfier des constats dressés sous le coup de l’émotion ou au travers d’éléments biaisés. Parfois, on peut nourrir le sentiment que l’on est dominé sur les ailes ou que le rendement dans les couloirs ne correspond pas à ce que l’on attend alors que les chiffres attestent qu’un pourcentage considérable des buts marqués a été initié sur les ailes. Et ce même s’ils ne sont pas directement consécutifs à un centre ou une passe délivrée des couloirs. La première des démarches consiste donc à étayer son impression ou son sentiment avec des éléments objectifs tels que les datas ou bien sûr le visionnage des rencontres précédentes.
Ne pas laisser traîner le problème, en identifier précisément les causes
En revanche, lorsque le coach est sûr de son constat, que celui-ci se répète en match mais également lors des séances, il faut alors y pallier et faire émerger des solutions le plus rapidement possible. Bien souvent, lorsque des problèmes de ce type apparaissent, le premier réflexe du jeune technicien s’établit autour de la pertinence du système de jeu dans lequel il fait évoluer son équipe. Doit-il jouer à 3 ou à 4 derrière, associer des paires sur les côtés, privilégier des milieux qui vont plonger dans le dos des latéraux adverses, bref les interrogations ne manquent pas. C’est une réaction logique, si ce n’est que les faits démontrent que la réflexion doit d’abord et avant tout se porter sur les joueurs chargés d’animer le système. Quel qu’il soit. Il peut bien sûr y avoir une inadéquation entre des profils de joueurs et un système donné, mais est bien évident qu’il n’existe pas une meilleure organisation de jeu qu’une autre pour attaquer les couloirs et, sans surprise, tout est une affaire d’animation.
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