De plus en plus utilisées par les préparateurs physiques, les données de Worst-Case Scenario (WCS) identifient les séquences les plus exigeantes vécues en match : sprints, courses à haute intensité, accélérations et décélérations. "Le WCS ne doit pas être vu comme un chiffre magique, mais comme un outil pour rapprocher l’entraînement des réalités de la compétition", souligne le professeur James Malone, spécialiste en performance sportive. "L’idée est d’ajuster la charge selon le poste et le contexte, plutôt que d’appliquer une moyenne collective qui peut sous- ou surcharger certains joueurs". Bien exploité, cet indicateur permet donc d’optimiser la préparation individualisée et de réduire le risque de blessure en contrôlant l’exposition aux efforts extrêmes. "La clé reste la périodisation", prévient l'expert britannique : "En pré-saison, multiplier les expositions pour construire la base physique ; en cours de saison, cibler certaines séances selon les besoins ; au retour de blessure, réintroduire progressivement ces contraintes via jeux réduits ou exercices tactiques". Alors, à vos WCS !

Brève

Comment utiliser les données de "Worst-Case Scenario" ? / ©Malone Performance