Brève
En vingt-deux ans à la tête d'Arsenal, Arsène Wenger a notamment remporté trois Premier League et sept FA Cup (ici en 2015) / ©Presse Sports

La saison 2003-2004 d'Arsenal est entrée dans la légende de la Premier League et du football de clubs. Sacrés champions d'Angleterre  sans avoir connu la moindre défaite, les "Invincibles" d'Arsène Wenger font encore parler d'eux vingt ans après. Le technicien français est d'ailleurs revenu dans le livre de Fabien Lévêque, "La Belle équipe" (éditions Amphora), sur les mécanismes ressentis lors de cette incroyable série d'invincibilité : "Le fait de ne pas perdre renforce la croyance de l'équipe et consolide les valeurs sur lesquelles on a bâti le collectif. Cela permet aux joueurs de dépasser leurs ego car l'équipe n'est plus remise en question par la défaite. Automatiquement le coach est renforcé et la peur de la défaite disparaît également chez l'entraîneur", décrit celui qui a entraîné les Gunners de 1996 à 2018. "J'allais au match pour apprécier la façon de jouer de mon équipe, sans penser à si on allait gagner ou perdre…" Un sentiment qui devrait donner envie à de nombreux entraîneurs, qui ont sans doute déjà connu l'avantage conféré par le respect ou la peur de l'adversaire décrite par Wenger : "Les équipes qui viennent avec la crainte entreprennent moins et acceptent le fait de subir, ce qui donne une force considérable dans l'expression de ton jeu". Le fameux ascendant psychologique que tous les techniciens souhaitent connaître.