Brève
La Suédoise Smilla Holmberg (à gauche) et l'Anglaise Lauren James en action lors du quart de finale de l'UEFA Women's Euro 2025 remporté par les Anglaises (2-2, 3-2) / ©Icon Sport

Et si un match de football se jouait sur 113 minutes, avec un terrain de 118 × 76 m, un ballon de basket et des cages de 7,93 x 2,64 m… Quel serait l’impact physique sur les joueurs et sur le jeu ? En amont de l’Euro féminin, le groupe audiovisuel suisse de la SRF a mené cette expérience, basée sur une étude d’une université norvégienne parue en 2019 et qui déterminait "comment un match devrait être modifié pour neutraliser les avantages biologiques et morphologiques masculins", comme les atouts en matière de vitesse, d’endurance ou de taille. Les U17 du FC Winterthour et les U19 du FC Thoune se sont donc affrontés sur un terrain redimensionné durant lequel le média 24 heures a recueilli les témoignages : "Je suis mort ! J’ai besoin d’oxygène…" Ces jeunes entraînés ont parcouru entre 12 et 13 kilomètres et éprouvé une fatigue accrue, des difficultés à tirer les corners, ou à couvrir leurs zones pour les gardiens… L’expérience a mis en lumière le défi pour les féminines de jouer à un sport dimensionné aux normes masculines. La même étude norvégienne préconisait des matchs de 70 min, des ballons de taille 4 et des cages et un terrain aux dimensions plus humbles pour obtenir les mêmes conditions que les hommes. Une piste à explorer pour renforcer l’attractivité et l’équité du football féminin ?