Brève
Sprinter au moins une fois par semaine à plus de 95% de sa vitesse maximale, un remède pour lutter contre les blessures musculaires / © Icon Sport

Les blessures liées aux sprints sont la préoccupation de beaucoup d’entraîneurs. Mais il ne faut pas tomber dans le piège en évitant de faire courir ses joueurs. Bien au contraire. Selon une recherche du « Journal of Science and Medicine in Sport » publiée en 2018, si les joueurs ne sprintent pas au moins une fois par semaine à plus de 95% de leur vitesse maximale, ils ne préparent pas leur ischio-jambiers, leur système nerveux et leur corps aux exigences de la compétition. Un joueur a un risque plus élevé de blessure aux ischio-jambiers si ce dernier n’a pas sprinté à sa vitesse maximale durant plusieurs semaines et qu’en match, il le fait soudainement. Les exercices d’accélération et l’usage de sprints résistés peuvent être utiles pour augmenter la force et la mécanique liées au sprint. Cependant, il est précisé qu’il ne faut pas négliger le travail de la vitesse maximale absolue.