A quelques journées de la fin des championnats, les prochains matchs s’annoncent cruciaux pour l’ensemble des clubs lancés dans la course à la montée ou au maintien. Une période décisive qui n’est pas toujours facile à gérer pour un entraîneur. Sans club depuis sa dernière expérience à l’AS Nancy Lorraine, Albert Cartier a souvent connu ces sprints finaux tendus. En 2013 et 2014, celui qui a fait l’essentiel de sa carrière entre la Belgique et la France, a fait monter le FC Metz du National à la Ligue 2, puis de la L2 à la Ligue 1. Comment faisait-il pour gérer au mieux cette fin de saison ? "J’ai toujours gardé en tête un conseil d’Arsène Wenger, lorsque ce dernier était mon coach à Nancy (entre 1984 et 1987). Il me disait “un entraîneur ne doit jamais être dans l'euphorie quand il y a une victoire et au fond du trou lorsqu'il y a une défaite. Il doit garder une ligne de conduite et un comportement stable car sinon il va perturber son groupe." Une recommandation pleine de sagesse et "essentielle pour atteindre les objectifs fixés".

Brève

A la tête du FC Metz de 2012 à 2015, Albert Cartier a notamment fait monter les Grenats du National à la Ligue 1 / ©Icon Sport