"Jeu de tête", voici le nom du livret numérique édité par la FFF afin d’encadrer l’apprentissage et la réalisation de ce geste dans les écoles de football. Même si aucune donnée scientifique ne permet aujourd’hui d’établir clairement un lien entre le jeu de tête et le développement de troubles neurologiques chez les joueurs professionnels, la FFF a fait le choix du principe de précaution en supprimant le jeu de tête pour les catégories U6 à U9, filles et garçons, à l’entraînement comme en match. "Notre objectif est d’offrir un cadre sécurisant, fondé sur les connaissances actuelles et sur les recommandations des instances européennes, afin d’accompagner sereinement l’éducation au jeu de tête dans nos écoles de football", souligne Claude Delforge, président de la Ligue du Football Amateur (LFA), sur le site de la FFF. "La vision de l’UEFA, partagée par la Fédération, n’est pas d’interdire totalement le jeu de tête, mais d’en organiser l’apprentissage. Proscrire les têtes jusqu’en U9 apparaît pertinent, puisque lors des premières années de pratique, le jeu de tête est quasi inexistant". Conçu en collaboration entre la Direction Technique Nationale (DTN) et la Commission fédérale médicale, après une phase d’expérimentation menée en Ligue Centre-Val de Loire, ce livret préconise également qu’aucune séance ne soit dédiée exclusivement au jeu de tête pour les U10 à U17, avec un temps de pratique limité à 15 minutes maximum par séance. Il a vocation à devenir un outil de référence pour les éducateurs intervenant auprès des catégories U6 à U17. Il

