Brève
Lors d’un entraînement matinal, la mémoire motrice est plus fragile, tandis que dans le cadre d’un entraînement l’après-midi ou le soir, la consolidation des compétences est meilleure. / © Icon Sport

Saviez-vous que les rythmes biologiques jouaient un rôle crucial dans la consolidation des capacités motrices ? C’est en tout cas ce que tend à démonter une récente thèse de doctorat signée Charlène Truong Minh Chieu (2023), laquelle donne un aperçu fascinant de l’impact de l’heure de la journée sur l’apprentissage moteur. Basil More-Chevalier, formateur au sein de l’académie du Hambourg SV (D2 allemande), a partagé récemment une partie des résultats de ces travaux de recherche. On y apprend notamment que lors d’un entraînement matinal, la mémoire motrice est plus fragile, tandis que dans le cadre d’un entraînement l’après-midi ou le soir, la consolidation des compétences est meilleure, surtout lorsqu’elle est suivie d’une bonne nuit de sommeil. Et le technicien allemand de se questionner : "Les plans d’entraînement devraient-il tenir compte de la chronobiologie pour améliorer l’efficacité de l’apprentissage ? Dans les académies d’élite où les gains marginaux comptent, la prise en compte du moment de l’entraînement pourrait avoir un impact significatif."