Le groupement technique de la FIFA a rendu son traditionnel rapport traitant du tournoi de football des Jeux Olympiques 2024. L’équipe d’experts a révélé que les gardiens de but du tournoi s’étaient, en moyenne, opposés avec succès à 64 % des tentatives déclenchées dans les surfaces de réparation. Dans cet exercice, le Japonais Leo Kokubo s’est interposé dans 90% des cas, suivi par le gardien malien Lassine Diarra (88 % des arrêts) et Guillaume Restes, le portier des Bleus avec un taux de réussite de 78 %.
Interrogé par le site de la FIFA, Pascal Zuberbühler, le spécialiste des derniers remparts, insiste sur la qualité du placement : "Dès que le gardien comprend qu’il va se retrouver face à un attaquant adverse et que ses défenseurs ne seront pas en mesure de l’aider, il doit monter légèrement en direction du porteur pour augmenter ses chances de réussite. Dans ces situations, il faut faire preuve de courage et de détermination, mais également avoir le haut du corps gainé et les pieds et les mains fermes. En se rapprochant de l’adversaire, le gardien occupe davantage d’espace et réduit l’angle de tir. Il est essentiel de repérer le moment où l’attaquant adverse n’a pas la maîtrise du ballon, car c’est là que le gardien doit avancer. Une fois que l’adversaire a le contrôle du ballon et qu’il est en mesure de tirer, le gardien doit être sur ses appuis et se préparer à intervenir".