LA FIFPRO vient de publier son rapport annuel 2024 sur le suivi de la charge de travail consenti par les joueuses et joueurs professionnels. Celui-ci réaffirme les préoccupations au sujet de l'encombrement du calendrier des matches et du manque d'attention accordée aux acteurs par les instances dirigeantes du football. Chiffres à l’appui, le syndicat mondial relève qu’au plus haut-niveau, les joueurs subissent physiquement et mentalement les cadences infernales des calendriers. L’étude avance qu'un footballeur à 1000 fois plus de risque de se blesser au travail qu'un salarié dans un secteur d'activité traditionnel. Le rapport conclut par ailleurs que « la charge de travail excessive dépasse largement les limites recommandées » ou bien encore « des risques sans précédent pour les jeunes joueurs ». Rien qui ne soit de nature à écorner le rêve de carrière professionnelle d’un apprenti footballeur mais qui dénote une tendance haussière de l’implication et de l’investissement nécessaires pour y prétendre. Avec les risques inhérents. Relayant le sujet, Olivier Frapolli, le coach du Stade Lavallois explique la nécessité de « bien quantifier la charge de travail hebdomadaire et d’être à l’écoute de ses joueurs ». Parler et écouter ses joueurs, un conseil qui paraîtra anodin à certains et qui demeure pourtant l’option la plus viable pour repérer la frontière entre entrainement et surentrainement.