Depuis deux mois, le Syndicat des entraîneurs déploie ses formations pensées par et pour les coachs et déjà plébiscitées par les participants.

"Rebondir, Employabilité, Anglais…" Depuis deux mois, le Syndicat des entraîneurs déploie ses formations pensées par et pour les coachs et déjà plébiscitées par les participants.

"Le football évolue très vite, les profils de dirigeants changent, les modes de fonctionnement internes aussi. Il faut donc être au courant de ces évolutions pour ne pas décrocher." Le constat dressé par Olivier Dall’Oglio, ancien entraîneur de l’AS Saint-Étienne, résume parfaitement la réalité du métier aujourd’hui. Plus instable, plus exposé, plus internationalisé… Et pour lequel les compétences techniques seules ne suffisent plus à garantir la durée. 

 

C’est précisément pour répondre à ces nouvelles exigences que l’UNECATEF déploie depuis le mois d'octobre ses MasterClass aux quatre coins de l’Hexagone. "Rebondir", "Employabilité", "Anglais du football", "Projet Sportif à l’International", "Datas"… Derrière ces intitulés se cache une ambition claire : préparer les entraîneurs aux évolutions de leur profession. "Quand on est en poste, on manque souvent de temps. Il faut donc profiter de ces périodes d'inactivité pour avancer, progresser, améliorer certaines choses", explique l'ancien coach de Dijon ou de Brest, récemment engagé dans les MasterClass "Rebondir" à l’INSEP et "Anglais du football" à Toulouse.

 

"La volonté d’apporter des réponses concrètes aux questions que se posent les entraîneurs, quels que soient leur niveau ou leur parcours"

 

C'est la même logique qui a poussé l'adjoint de Laurent Battles à Saint-Étienne et à Clermont, Emmanuel Da Costa, à franchir le pas et à participer à deux MasterClass également. "Que ce soit sur l’expatriation, la mise en visibilité, l’amélioration du CV ou la préparation aux entretiens avec des présidents, ce sont des sujets qui m'intéressent." Pour l'ancien coach de QRM, l’un des points forts de ces formations réside d'ailleurs dans leur caractère immédiatement opérationnel. "J’ai été agréablement surpris par la volonté d’apporter des réponses concrètes aux questions que se posent les entraîneurs, quels que soient leur niveau ou leur parcours. Quand on arrive dans un club, on se focalise naturellement sur le terrain. Or, avant cela, il y a beaucoup de choses à gérer : le contrat, la couverture sociale, la retraite…", souligne le technicien qui insiste sur le format et la qualité des intervenants. "Des sujets ciblés, en petit comité et des échanges riches en anecdotes avec des entraîneurs habitués à l’international comme Claude Le Roy ou Jean-Marc Nobilo".

 

Au rayon des formations plébiscitées par les entraîneurs, l'anglais se situe tout en haut. "Aujourd’hui, quoi qu’il arrive, il faut être capable de se délocaliser. Et ce n’est clairement pas le point fort des Français, moi compris", reconnaît Olivier Dall’Oglio, conscient que la maîtrise de la langue de Shakespeare est plus que nécessaire. "Pendant deux sessions de trois jours, entrecoupées de plusieurs semaines de travail intensif sur la plateforme mise à notre disposition, on a alterné travail sur le terrain et en salle et sommes repartis avec des fiches, des expressions directement utilisables. Même avec un niveau faible, on progresse rapidement et cela m'a poussé à continuer", se félicite le technicien gardois. 

 

"Pouvoir parler de ses difficultés, transmettre son expérience et apprendre des autres, c'est exactement ce qu'il me fallait"

 

Au-delà des contenus, les MasterClass sont également des lieux de respirations où les entraîneurs peuvent échanger librement sur leurs doutes, leurs projets, leurs expériences. "Quand tu es en inactivité, même sur une courte période, ça fait énormément de bien de se retrouver entre collègues, de parler football, de revenir à ce que tu sais faire", confie Emmanuel Da Costa, qui a vécu sa première rentrée éloigné des terrains. "Quand tu n’es plus en poste, le téléphone sonne beaucoup moins… Ces formations répondent à un besoin humain fondamental". Un ressenti partagé par son homologue : "Il y a une vraie solidarité qui se crée entre les participants. Pouvoir parler de ses difficultés, transmettre son expérience et apprendre des autres, c'est exactement ce qu'il me fallait", conclut Olivier Dall’Oglio. "Dans notre métier, il faut rester curieux, continuer à apprendre et rester en mouvement. Sinon, on stagne", résume Emmanuel Da Costa. Ces moments de formation te permettent de rester connecté et de te préparer pour demain".

"On a alterné travail sur le terrain et en salle et sommes repartis avec des fiches, des expressions directement utilisables", explique Olivier Dall'Oglio à propos de la MasterClass Anglais.

"Une vraie expérience humaine et professionnelle"

3 questions à Laurent Peyrelade, l'ancien entraîneur de Rodez, Versailles et Grenoble, membre du Comité Directeur de l'UNECATEF et encadrant volontaire lors de la MasterClass ‘‘Anglais du football’’. 

 

Pourquoi ces MasterClass sont-elles nécessaires aujourd’hui selon vous ?

Pour deux raisons principales : d’abord, le format. Réunir des entraîneurs pendant deux ou trois jours est parfaitement adapté à notre époque. C’est court, intense et cela permet de sortir de chez soi, de casser une routine et de prendre un vrai temps d’échange. Ensuite, elles permettent soit de progresser, soit de s’ouvrir à de nouvelles thématiques. C'est un véritable outil mis en place par l’UNECATEF au service des entraîneurs et ce serait dommage de ne pas en profiter.

 

Quel premier bilan faites-vous des sessions de novembre et décembre ?

On est encore au début de l’aventure, donc chaque MasterClass nourrit les suivantes : on affine les thèmes, les formats, le fonctionnement, mais aussi les lieux. Mais l’essentiel est là : permettre aux entraîneurs de rester en mouvement. Beaucoup arrivent avec une forme d’inconnu, ne savent pas toujours à quoi s’attendre. Et au final, le constat est quasiment toujours le même : les gens sont contents. Ils ont pu échanger, partager des expériences, se poser des questions qu’ils ne prenaient pas forcément le temps de se poser. 

 

Quel conseil donneriez-vous aux coachs qui hésitent à s’inscrire ?

De franchir le pas ! Quand on est entraîneur, on a finalement peu de lieux de réflexion commune. Par rapport à un webinaire, par exemple, la différence est énorme. Le webinaire est pratique, accessible, mais il limite fortement les échanges entre participants. On vit ensemble plusieurs jours. C’est une vraie expérience humaine et professionnelle. Et notamment pour la MasterClass "Anglais du football" durant laquelle tout le monde progresse, tout le monde s’entraide. Trois jours d’anglais appliqué au football, c’est un vrai déclencheur. La plateforme ouverte 24h/24 entre les deux sessions, ainsi que les entretiens oraux avec le formateur, garantissent des progrès très rapides. Ensuite, libre à chacun de poursuivre avec des cours, des formations complémentaires, mais au moins le mouvement est enclenché.

Laurent Peyrelade, l'ancien entraîneur de Rodez, Versailles et Grenoble, membre du Comité Directeur de l'UNECATEF est encadrant volontaire lors de la MasterClass ‘‘Anglais du football’’ / ©Icon Sport

Les MasterClass & Webinaires à venir

 

MasterClass :

  • ANGLAIS DU FOOTBALL :
    • Du 11 au 13 janvier (session 1) ET du 08 au 10 février 2026 (session 2) à Aix-en-Provence ;
    • Du 8 au 10 mars (session 1) ET du 12 au 14 avril 2026 (session 2) à Ploufragan.
  • EMPLOYABILITÉ :
    • 9 et 10 mars 2026 à Aix-en-Provence.
  • ANALYSES DES DATAS : 
    • 23 et 24 mars 2026 à Aix-en-Provence ;
    • 30 et 31 mars 2026 à Troyes.

 

Webinaires : 

  • JURIDIQUE : 
    • 14 avril 2026 : Rupture du contrat ;
    • 5 mai 2026 : Conclusion du contrat.
  • EXPATRIATION : 
    • 20 janvier 2026 : Tout savoir avant de partir

 

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