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Comment dire à son numéro 1 qu’il a tort ? L'expert en management Lionel Bellenger délivre ses conseils pour communiquer au sein du staff (à l'image de Rodolfo Borrell avec Pep Guardiola à Manchester City) / ©Icon Sport

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Il arrive parfois que le coach ait tort. Vous le sentez, vous le savez. Alors que faire ? Lui accorder le bénéfice du doute ? Pas toujours assure un expert en communication. 

Être adjoint, c’est vivre les évènements (victoires, défaites, situations de crise…) au plus près de celui qui décide : le coach principal. Le patron. Au quotidien, c’est donc se trouver en prise directe avec les décisions qui impactent la vie du groupe et sa performance. Ceci est valable tant pour les microdécisions courantes telles que la planification des séances, le choix d’un exercice…, que pour des choix plus stratégiques comme le fait de sanctionner ou non un joueur, de changer de plan de jeu, etc. Inévitablement, l'adjoint se trouve confronté à une question sensible : « Aurais-je pris la même décision ? » Parfois, la réponse est non. Dans ce cas, plutôt que d'accorder le bénéfice du doute, il convient d'exprimer son point de vue, son désaccord, de façon à nourrir la réflexion du coach jusqu'à, le cas échéant, faire infléchir sa décision. Ou pas. Toujours est-il que cette prise de position fait partie du rôle fondamental de l'adjoint, qui ne doit pas être un "béni oui oui" mais une ressource à même de faire profiter son numéro un de son expérience et de ses compétences. Quand bien même ce sera l'entraîneur principal qui décidera à la fin. Décision derrière laquelle il faudra alors se ranger, sans amertume. Voilà pour la théorie. Mais en pratique, comment expliquer à son "supérieur" qu'il a tort ? Toute la difficulté est là. Voilà quelques conseils :

 

Tenir compte de sa personnalité

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